2002 AJ129 est un Astéroide qui va passer le 4 février à un peu plus de quatre millions de kilomètres de notre planète.
Le 4 février 2018 à 21 h 31 TU, l'astéroïde passera à environ 0,028 126 UA (4 207 600 km) de la Terre. La distance d'approche terrestre pour ce passage de 2018 est connue avec une précision de ±200 km.
Cette image n'est qu'une illustration pour cette article et il ne s'agit pas de l'astéroïde en question.
Eclipse de Lune "Lune de Sang"
Cette nuit du 21 janvier 2019, RDV 3h36 du matin pour observer le debut de l'éclipse de Lune, lorsque la Lune commence à pénétrer dans l'ombre de la Terre. en fait la Terre va passer entre la lune et le soleil et ainsi eclipser la Lune.
A partir de 4H34 début de l'éclipse partielle.
Aux alentours de 5h41, l'éclipse lunaire totale offrira un spectacle de près de 62 minutes. A 6h12, le spectacle attendu, la fameuse "Lune de sang". A 6h43 fin de l'éclispe totale, jusque 08h48 ou la lune quittera la pénombre.
Les régions située sur la face Atlantique de l'Hexagone, soit la Bretagne, les Pays de la Loire et la Nouvelle-Aquitaine, seront aux premières loges pour assister au spectacle de l'éclipse de lune.
Nous vous rappelons que ce phénomène ne nécessite aucun équipement spécial, pour les plus chanceux, une paire de jumelles 7X50 suffira pour profiter encore plus du spectacle.
Le phénomène de "Lune de sang" ou "Lune rousse" sera plus ou moins visible en fonction de la qualité de l'air.
Lors de l'éclipse de Lune de cette nuit, vous pourrez également admirer Venus et Jupiter aux côtés de l'astre. En effet, le phénomène se déroulant du côté Ouest, un autre spectacle sera visible pendant l'éclipse : un rapprochement, ou conjonction, entre les deux planètes Vénus et Jupiter. Ces deux planètes seront de surcroît accompagnées de l'étoile rouge du scorpion, Antarès. Cette conjonction ne se reproduira pas avant 2043.
Ne la ratez pas, la prochaine éclipse de Lune visible en métropole n'aura pas lieu avant 2022.
2002 NT7 est un astéroïde de deux kilomètres de diamètre de type Apollo, Il voyage à la vitesse de 28 kilomètres par seconde dans le système solaire. C'est un objet potentiellement dangereux.
Selon les premiers calculs réalisés par le JPL, cet astéroïde constitue, par sa masse et sa trajectoire, l'un des objets célestes les plus menaçants signalé dans l'espace. Il effectue actuellement une rotation autour du soleil en 937 jours. Tous les 2 ans et 105 jours cependant, l’astéroïde plonge au travers de la partie interne du Système Solaire, non loin de l’orbite de la Terre.
Contrairement à la plupart des astéroïdes, qui tournent autour du Soleil dans le même plan que les planètes, 2002 NT7 suit une trajectoire inclinée de 42 degrés par rapport à ce plan. Il passe donc l’essentiel de son temps très au-dessus ou très en dessous du reste du système Solaire.
IL a été repéré pour la première fois le 5 juillet 2002. Après calculs préliminaires, des chercheurs ont annoncé, dans un premier temps, qu'il y aurait une chance sur 250 000 pour que l'astéroïde frappe notre planète le 1er février 2019, l'information reprise en première page de certains journaux américains.
Des observations ultérieures ont rapidement abaissé l'estimation de la menace.
Le 25 juillet 2002 , la mesure du risque sur l'échelle de Palerme avait été réduite à -0,25. Toutefois, la découverte d'un objet avec une note de risque initiale de 0,06 constitue un évènement historique pour le programme d'observation NEO (Near Earth Objects)( programme de la NASA).
L"asteroïde devint le premier objet parmi ceux observés par ce programme, à obtenir une note positive sur l'échelle de Palerme, du fait d'un impact potentiel avec la Terre au 1er février 2019.
Sa distance minimale d'intersection de l'orbite terrestre est de 0,000 726 5 UA soit 108 000 km (pour rappel la Lune se trouve a 350 000 km de la Terre).
Des astronomes américains selon de récentes observations, ont exclu la possibilité que l'astéroïde baptisé 2002 NT7 heurte la Terre en 2019.
"Bien que nous ne puissions pas encore exclure complètement la possibilité d'une collision le 1er février 2060, cette possibilité devrait elle aussi être très vite exclue grâce aux nouvelles observations en cours", a ajouté la NASA.
Il est établi aujourd'hui que l'astéroïde passera à 0,407 811 UA de la Terre, soit une distance respectable qui sera à peine plus proche qu'en 2003, 2012 et 2018, années des précédents passages.
Cet Astéroïde est passé ce dimanche 13 janvier, et il est finalement passé à 61 millions de kilomètres de notre planète.
L’équipe du télescope CHIME a annoncé cette semaine la détection d’un nombre sans précédent de sursauts radio rapides (SRR) — brèves émissions d’ondes venues de galaxies lointaines et dont les origines sont encore inconnues et font l’objet de beaucoup de recherches théoriques.
La sonde Chinoise Chang'e-4 s'est posée sur la face cachée de la Lune.
Dans la nuit de mercredi à jeudi 03h26 (heure Française), un module d'exploration chinois qui avait quitté la Terre le 7 décembre a aluni sur la face cachée de la Lune.
L'un des objectifs de Chang'e 4 est justement de comprendre pourquoi la face cachée de la Lune a bien plus de crateres d'impacts que l'autre face que nous connaissons mieux avec ces mers de basalte, dues à de tres anciens épanchement de lave.
Chang'e 4 comprend un atterrisseur et un rover.
Quelques heures après l'atterrissage de Chang'e 4, la rampe permettant à l'astromobile Yutu-2 de descendre sur le sol lunaire à été déployée. Le rover a fait ses premiers tours de roues à la surface de la Lune à 14 heure 22 UTC.
Pour communiquer avec la Terre, la sonde et le rover peuvent s'appuyer sur le satellite relais "Queqiao" (Le pont de pie), qui a été lancé le 20 mai 2018.
Jamais une sonde n'était allée aussi loin dans notre système solaire.
New Horizons à atteint l'objet celeste Ultima Thulé pendant la nuit du 31 décembre 2018 au 1 janvier 2019.
La sonde a survolé l'astéroïde à 51500 km/h, à la distance de 3500km de sa surface.
L'homme ainsi franchi une nouvelle frontière en s'aventurant pour la première fois au-dela de pluton, à 6,5 Milliards de kilomètres de la Terre, dans la ceinture de Kuiper.
Aprés nous avoir révélé Pluton et son satellite Charon, New Horizons nous offre l'étude de cette Astéroïde, et nous permettra de mieux comprendre l'histoire de notre système solaire.
La sonde New Horizons est une mission de la NASA dont l'objectif principal est d'étudier la planète naine Pluton et ses satellites. Il est prévu qu'elle soit ensuite dirigée vers un autre corps de la ceinture de Kuiper, zone dont le système plutonien fait partie. Cette mission est la première a explorer cette région du Système solaire.
La sonde spatiale a été lancée le 19 Janvier 2006 par une fusée Atlas V-551.
New Horizons a survolé Jupiter en février 2007, gagner 4 km/s grâce à l'assistance gravitationnelle de cette planète.
Le survol de Jupiter a permis de calibrer les instruments, tout en faisant des observations scientifiques intéressantes sur le système Jovienne, en particulier l'athmosphère de Jupiter, ses satellites et son champ magnétique. Elle a ensuite entamé son long transit vers Pluton, durant lequel la sonde a été mise en sommeil.
Elle a commencé en janvier 2015 ses observations de Pluton. Elle doit ensuite passer à faible distance, début 2019, d'un petit corps de la ceinture de Kuiper découvert à la suite d'observations astronomiques réalisées en 2014.
Après le survol de Pluton, New Horizons traverse la ceinture de Kuiper, qui s'étend de 30 à 55 unités astronomiques du Soleil, et dont l'étude constitue le deuxième objectif de la mission. Le survol d'au moins un objet transneptunien est prévu. Mais lors de son lancement, aucun n'est situé suffisamment à proximité de la course de la sonde spatiale. Une campagne d'observation astronomique intensive est menée au cours de la décennie suivante. Ce n'est qu'en 2014, après une mobilisation de moyens exceptionnelle, qu'une cible est finalement trouvée.
New Horizons est la première mission du programme New Frontiers de la NASA, dont l'objectif est d'effectuer une exploration scientifique fouillée des planètes du système solaire.
Ce 17 décembre 2018 l'annonce de la découverte d'une nouvelle planète naine. Elle se situe à 18 Milliards de Kilomètres du Soleil, et sa découverte semble renforcer la présence d'une planète 9, au dela de l'orbite de Pluton.
Ce corps à été photographié le 10 novembre 2018 à l’aide du télescope japonais de 8,2 m, installé à Hawaï.
Des observations complémentaires menées avec le télescope Magellan (6,5 m de diamètre) ont indiqué qu’il s’agissait d’une planète naine d’environ 500 km de diamètre, qui pourrait mettre 1000 ans à boucler son orbite autour du Soleil.
Elle à été repéré à 120 unités astronomiques de la Terre. Elle se trouve à près de 18 milliards de kilomètres, trois fois plus loin que Pluton… Eris, qui est une planète naine légèrement plus grosse que Pluton, n’est qu’à 96 unités astronomiques.
Vue d’artiste. Crédit : Roberto Molar Candanosa/Carnegie Institution for Science.
Bien que son orbite soit encore mal connue, sa position conforte les astronomes dans leurs soupçons de l'existence d'une neuvième planète.
Cette planète est une très belle découverte car elle signifie beaucoup de choses, avant tout, sa présence confirme qu’il existe bien des planètes au-delà de la ceinture de Kuiper. Enfin, cette planète pourrait aussi mettre les scientifiques sur la voie de la fameuse Planète 9.
Elle est surnommée Farout, moi je propose Perséphone, qui dans la mythologie etait l'épouse de Pluton (dieu des enfers).
Echelle du systeme solaire (attention la planète n'est pas a l'echelle).
La comète Wirtanen s'approchera au plus près de la Terre ce dimanche 16 décembre, offrant, sous réserve qu'il fasse beau un spectacle rare aux observateurs.
Si les conditions météorologiques le permettent, "elle apparaîtra comme une petite nébulosité sous un ciel bien noir sans Lune...".
Wirtanen se trouvera alors à 12 millions de km de la Terre et sera visible à proximité des Pléiades, dans la constellation du Taureau.
Les comètes sont composées de glace, de matériaux organiques et de roches provenant d'anciennes étoiles et de nuages interstellaires. Lorsqu'elles se rapprochent du Soleil, les glaces se transforment en gaz. Le mélange de gaz et de poussières éjecté forme la queue de la comète.
Wirtanen a été découverte en 1948 par l'Observatoire Lick, en Californie (Etats-Unis).
Elle avait été initialement désignée pour recevoir la visite de Rosetta (sonde de l'ESA dont nous reparlerons ici) et de son robot Philae mais le lancement de la sonde ayant dû être repoussé, il avait fallu trouver une nouvelle cible, la comète Tchourioumov-Guérassimenko, alias "Tchouri". Hasard du calendrier céleste, une pluie d'étoiles filantes, connues sous le nom de Géminides, sera également au programme ce week-end.
INSIGHT est une mission d'exploration de la planète Mars développée par la NASA, qui a décollé le 5 mai 2018 et a atterri à la surface de la planète le 26 novembre 2018.
Prévu pour 2016 la mission prendra du retard. Le 23 décembre 2015, le constructeur Français de l'instrument principal, le sismomètre SEIS, annonce qu'il n'arrive pas à régler les problèmes d'étanchéité de l'enceinte placée sous vide dans laquelle celui-ci est enfermé. Les tests qui avaient été réalisés avec succès à température ambiante, échouent lorsque la température descend à -100 °C. Le lancement, planifié en mars 2016, doit alors être reporté.
En 2018, la fenêtre de lancement vers Mars s'ouvre le 5 mai et se referme le 8 juin.Quel que soit le jour de lancement, l'atterrissage aura lieu le 26 novembre 2018, du fait des lois de la mécanique spaciale.
Le trajet doit durer 205 jours. Elle va parcourir 485 millions de kilomètres, alors que Mars se trouve à 121 millions de kilomètres de distance au moment du lancement.
Deux gros CubeSats expérimentaux baptisés MarCO (pour “Mars Cube One”) ont été lancés avec InSigh. Durant leur survol de Mars, ils ont assuré à titre expérimental le rôle de relais entre InSight et la Terre pour la phase d'atterrissage de la sonde spatiale aux moments clés de la descente ainsi que d'une première photo prise immédiatement après l'arrivée sur le sol martien.
Une fois que InSight s'est séparée du lanceur, les deux nano-satellites MarCO sont largués à leur tour et entament de manière autonome leur propre transit vers Mars.
InSight pénètre dans l'atmosphère martienne à une vitesse de 5,5 kilomètres par seconde. La chaleur générée par la friction de l'atmosphère de Mars, pourtant très peu épaisse, porte le bouclier thermique avant à une température qui, 90 secondes après le début de la rentrée, culmine à 1500 °C
C'est la première mission entièrement consacrée à l'étude de la structure interne de cette planète.
Aucune des deux missions martiennes dotées de sismomètres ayant précédé InSight n'a pu fournir d'informations sur l'activité sismique de Mars, du fait de la défaillance des instruments (Vicking) ou de l'échec du lancement (Mars 96).
L'équipe scientifique a identifié une seule région éligible comme site d'atterissage, située dans la plaine Elysium Planitia.
L'objectif scientifique principal de la mission est de disposer d'une meilleure connaissance de la structure interne de la planète, dont les caractéristiques sont mal connues, dans le but de reconstituer l'histoire de Mars.
Credit photo : Par NASA/JPL-Caltech
L'objectif secondaire de la mission est de mener une étude approfondie de l'activité tectonique, mais aussi des impacts de météorites sur Mars, ce qui pourrait accroître nos connaissances sur les processus similaires sur Terre.
Les principales caractéristiques de la structure interne de Mars ont fait l'objet d'estimations, mais souvent de manière indirecte. La mission InSight devrait apporter des précisions très importantes.
Le SEIS, expérience sismique pour la structure intérieure, est un sismomètre à trois axes qui prendra des mesures précises des séismes et autres activités internes sur Mars. L'instrument, qui a une masse totale de 29,5 kg, est composé des capteurs sismiques, associés à des capteurs de température, un boitier électronique pour l'acquisition des données, un système de déploiement et un logiciel chargé de faire fonctionner l'ensemble. un Article entier pourrait être consacré a chaque instrments embarqué tellement il y aurait de choses à dire.
Il est prévu que la sonde spatiale collecte des données sur les processus internes de la planète, et sur sa sismologie durant deux ans.
Mais aussi de déterminer la taille, la composition et l'état (solide ou liquide) du noyau planétaire, déterminer l'épaisseur et la structure de la croûte, déterminer la composition et la structure du manteau, déterminer l'état thermique des structures internes de Mars, mesurer la force, la fréquence et la distribution géographique de l'activité sismique interne de la planète, mesurer la fréquence des impacts de météorites à la surface de Mars.
Les équipements installés sur le plateau supérieur comprennent une antenne hélicoïdale UHF, pour transmettre des données aux orbiteurs martiens, qui les relaient vers la Terre, deux antennes moyen gain en bande X pour communiquer directement avec la Terre. Un bras préhensile est également fixé sur le plateau : il est chargé d'installer sur le sol le sismomètre, sa protection thermique et l'instrument de mesure des flux thermiques, fixés sur le plateau jusqu'à l'arrivée sur Mars. Sur le plateau supérieur se trouvent également des capteurs faisant partie de la suite APSS (Auxiliary Payload Sensor Subsystem), mesurant le champ magnétique local, la température, la pression ainsi que la vitesse et la direction du vent.
On trouve également deux puces électroniques contenant les noms de 2,4 millions de personnes, recueillies sur internet dans le cadre d'une campagne intitulée envoyez votre nom sur Mars.
J'ai eu la chance de faire parti des 2,4 millions de personnes dont le noms se trouve dans l'une des puces, sur l'attérisseur.... oui mon noms est sur mars...
Un billet d'embarquement nous à été envoyé par la Nasa, voici le mien.
